mardi, mai 03, 2005

Canard à vapeur 01-01 (8 sept 2003)

Nouvelles du 8 septembre 2003

Météo : Chaud.

Courriel du lecteur : «J'ai un nom, génial avec ça, pour ton journal: le canard à vapeur!!! N'est-ce pas que c'est génial?! Au fait, moi, je l'ai trouvée drôle la farce des carottes et, non, je n'ai pas huit ans. Est-ce normal? J'ai beaucoup aimé aussi le questionnement socio-politiquo-philosophique auquel vous vous livrez, chère rédactrice, à propos du rôle de ce cher Arafat. Ça a l'air qu'il est tout, mais qu'il n'est rien. Je crois qu'il est la Palestine ou quelque chose comme ça. Je vous souhaite de passer une belle journée, moi je file au café. Patricia»

NDLR : Génial! Vous avez gagné le premier prix, soit un voyage à Rimouski avec dîner au Crêpe-Chignon avec la célèbre auteure de romans Coyote des Neiges, toutes dépenses payées.

Nouvelles locales : Deux alarmes générales des mécanos durant la nuit, puis, dans l’après-midi, drame final dans la salle des machines : le gasket de suction de la pompe d’alimentation a pété. La même chose s’étant produite l’an dernier (jet d’eau bouillante à 5 bars qui empêchait l’accès à la soupape d’isolation), nous savions comment gérer la crise : un imperméable qui traînait là a été mis sur le chemin de l’eau, ce qui nous a permis de nous approcher et la soupape a pu être fermée. La journée a été longue.


Pendant ce temps, sur le pont, ils ont sorti la chaloupe de sauvetage pour faire un petit tour. Le chef maître s’est bien amusé à aller loin et malheureusement pour lui, l’accouplement du moteur de la chaloupe a lâché juste comme il pensait à revenir. Ils se sont amusés à revenir à la rame, un cran moins humiliant que de se faire remorquer par le bateau-police comme l’an dernier.



Escorte humiliante par bateau police, lors de la dernière sortie... Le moteur avait lâché et le courant était trop fort pour ramer!

Destination : Nous repartons ce soir à minuit pour Hantsport.

Activités : Nous continuons le nettoyage du condenseur principal Nous en avons retiré un baril plein d’algues et de petites clams qui commencent à sentir la morue dans la chaleur de la salle des machines… Faudra pas oublier de les sortir!

Nouvelles internationales :

Bataille Israéliens-Palestiniens : Arafat ayant demandé à Ahmad Qorei de devenir le premier ministre, celui-ci attend l’approbation des États-Unis. Et de l’Union Européenne. Je suppose qu’Arafat ne veut pas devenir premier ministre car un premier ministre ça va, ça vient, tandis que lui, est éternel. Comment démissionner du poste de Dieu?

Irak : Washington demande aux Nations-Unies d’oublier les différences passées et d’envoyer des troupes et de l’argent pour leurs opérations. Autrement dit, les É-U sont tellement magnanimes, qu’en échange d’argent et de troupes, ils sont prêts à pardonner aux vilains pacifistes leur anti-américanisme. J’en pleure d’émotion. « Oublions tout ça et serrons-nous les mains, pourvu qu’il y ait de l’argent dedans… » En fait, ce ne sont plus des nouvelles de l’Irak, qu’on donne, mais des États-Unis, dans ce dossier…

Arnold : Allez, on laisse tomber Arnold. J’hésite entre la parade militaire de la Corée du Nord qui défend son droit absolu à créer ses armes nucléaires et le caniche de Michael Jackson qui veut se refaire faire le nez.

Nouvelles triviales :

Ah, non! Pas encore du Grand Slam! On y apprend que Roddick a tiré 23 as et 46 saucisses (« 23 aces and 46 winners ») passé le chocolat d’Espagne (« Spain’s Ferrero ») pour une victoire de (chiffres incompréhensibles) dans les finales d’hommes simplets (« men’s single finals ») aux États-Unis ouverts (« US Open »).

Les propriétaires de café de Seattle préparent leur propre version du « Boston tea party » de 1773, mais avec une touche amicale pour l’environnement (quoi, moins de sucre dans la baie?) pour protester contre la taxe de 10¢ sur les expressos.

Le festival de films de Venise a fourni une couple de petits bijoux cinématographiques mais a gardé le meilleur drame pour la fin, se terminant par un gros ronchonnement des Italiens chauvino-patriotiques parce que le Lion d’Or a été raflé par un premier film d’un directeur russe plutôt que par leur favori, un film italien, bien sûr.